Samedi
: Départ d'Ailefroide à 11h45 après avoir manger près des voitures.
On suit le sentier direction sud-ouest sur la rive gauche du torrent
de Celse Nière. C'est d'abord une montée en pente douce sous la
chaleur. Après quelques lacets au point 1993 m, on laisse à gauche
le sentier d'accès au refuge du Sélé pour prendre celui de droite.
Je ne vois plus Jean-Marc qui monte à une très grosse allure. La
sente est ensuite tortueuse et raide jusqu'au refuge du Pelvoux
(2700 m) que j'atteint à 14h45, 45 mn après Jean-Marc. Pour tuer
l'après-midi, on prend 2 bières. On s'installe dans le refuge d'hiver
qui est d'ailleurs très bien. Je fais quelques photos de marmottes
par farouches du tout. On est accueilli par les gardiens qui inaugure
leur 1ère saison au Pelvoux après avoir servi à celui des Ecrins
.Le repas du soir est pris à 18h30 et conviviale. On se couche à
20h00.
Dimanche : Réveil à 2h45 et départ à 3h25, sans frontale
oubliée à la maison. On remonte l'éperon sur rive gauche du torrent
du Clot de l'Homme puis le traverse et direction plein est, on rejoint
la Bosse de Sialouze. De là, on contourne les Roches Rouges et s'engage
dans le couloir Coolidge. On débouche sur le glacier du Pelvoux,
s'encorde à 4 (et oui, plus tard on se dira que cela nous a fait
perdre pas mal de temps). On arrive au sommet de la Pointe Puiseux
à 7h. Photos traditionnelles du sommet puis on s'engage dans la
descente en passant sous la Pointe Durand. On parcours d'abord le
milieu du Glacier du Pelvoux puis au niveau des Trois Dents, on
pic vers la gauche du glacier des Violettes. On désescalade un 1er
éperon rocheux par la gauche (pour info, les autres cordées posent
un rappel au centre). On aperçoit aussi Samuel et son compagnon
de cordée près de la sortie du Couloir Chaud. On traverse sur la
neige et de nouveau on désescalade une arête puis une brèche en
rappel. L'itinéraire de descente se poursuit entre les séracs et
crevasses puis remonte légèrement. Encore une cheminée
en rappel puis on se laisse glisser sur le névé Pellissier jusqu'à
sa sortie où on s'arrête un peu pour manger à 11h45. A 12h15 on
continue par une rando facile, la course n'est pas finie. Il faut
descendre les fameuses vires d'Ailefroide qui s'attaque par une
traversée d'un petit torrent où il faut bien prendre dès sa sortie
l'horizontal et non descendre dans le lit. Les vires sont superbes,
parfois exposées et on est " sortie d'affaire " seulement à A l'arrivée
à Ailefroide. A 14h10. Le temps se couvre doucement et on est bien
à la voiture. Le timing était parfait puisque d'autres cordées arriveront
2 à 3 h après à cause des embouteillages dans les rappels et une
blessée héliportée. Avec Sylvain Hortoland, Jean-Marc Boissel et
Christelle.
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